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Space News InNet numero 84
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Space News InNet numero 84 mardi 16 juillet 1996
EROS
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En annoncant, l'air de rien, qu'un asteroide pourrait bien venir s'ecraser
sur Terre, la prestigieuse revue Nature a tout d'un coup donne corps au
scenario de l'Etoile mysterieuse de Herge. Eros, une mini-planete tres
allongee d'environ 20 kilometres de diametre, en orbite entre Mars et la
Terre, pourrait nous heurter. D'apres les calculs, pas de crainte immediate
a avoir : la collision ne peut pas se produire avant 100.000 ans et
probablement pas avant 1 million d'annees. Des dizaines de debris divers
tombent chaque jour sur le globe sans causer trop de degats : apres tout, la
plus grosse partie de la planete est inhabitee...
Mais l'arrivee d'un rocher de la taille d'Eros serait une autre affaire. Il
y a soixante-cinq millions d'annees un asteroide d'une vingtaine de
kilometres de diametre s'est semble-t-il ecrase sur la Terre, creusant un
cratere de pres de 180 kilometres de diametre au Yucatan (Mexique). Cette
catastrophe serait responsable de la disparition des dinosaures. Plus
recemment le 30 juin 1908, l'impact d'un corps d'une centaine de metres de
diametre a provoque une explosion en Siberie centrale qui a engendre un feu
devastateur sur 2000 km2.
Sans aucun doute, l'arrivee d'Eros serait un desastre... Mais, au-dela de la
crainte d'une telle catastrophe, Eros rappelle un fait important de
l'astronomie : elle n'est pas toujours deterministe. Les systemes
d'equations qui decrivent les mouvements des planetes n'admettent pas de
solution. En d'autres termes, l'analyse mathematique ne peut pas dire a coup
sur si oui ou non Eros va rencontrer la Terre. Les auteurs de l'article,
astrophysiciens a l'observatoire de la Cote d'Azur ont donc simule le
comportement de l'asteroide. Tache peu aisee car des qu'Eros se rapproche
d'une planete, son orbite est modifiee par l'effet gravitationnel, sans que
l'on sache exactement dans quelle mesure. En d'autres termes, il suffit
d'introduire quelques variations mineures pour que les simulations du
comportement d'Eros changent.
Les astrophysiciens ont donc cree huit clones de l'asteroide, chacun d'entre
eux explorant une orbite legerement differente sur une periode de deux
millions d'annees. Sur ces huit simulations, trois laissent prevoir une
evolution vers une traversee de l'orbite terrestre. L'une d'elles indique
meme une collision avec la Terre dans 1 million d'annees. " Pas de panique,
indique Christiane Froeschle, l'un des coauteurs de l'article, 40 % des
asteroides connaissent une excentricite de leur orbite telle qu'ils tombent
directement sur le Soleil. "
Pour en savoir plus, Near, une sonde lancee en fevrier dernier par la Nasa,
survolera Eros le 6 fevrier 1999 puis se satellisera autour de lui,
descendant jusqu'a 35 kilometres d'altitude, voire jusqu'au sol. Enfin,
Clementine 2 devrait etre lancee en 1998 pour determiner comment detruire un
asteroide potentiellement dangereux.
Paul Loubiere, Sciences et Avenir
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= EROS, carte d'identite : =
= Taille :40 kilometres de long sur 15 de large. =
= Dernier passage a proximite de la Terre : 1976 =
= Prochaine arrivee a proximite de la Terre : 2006. =
= Perihelie : 1,13 unite astronomique (1 UA =
= represente la distance moyenne entre la =
= Terre et le Soleil). =
= Pourrait heurter la Terre dans 1,14 million =
= d'annees. Fait partie d'une famille de =
= 5000 asteroides dont 150 pourrait =
= traverser l'orbite terrestre. =
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L'HERITIER DE COBE
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En 1992, le satellite americain COBE (Cosmic Background Explorer) etonnait
les astrophysiciens avec une premiere cartographie du ciel montrant
l'anisotropie du rayonnement fossile de l'Univers, emis une centaine de
milliers d'annees seulement apres sa formation. Mais la cosmologie du XXI
eme siecle se fera sans COBE. Son successeur a ete designe : il s'agit de
COBRAS/SAMBA, dont la mise en oeuvre est confiee a l'Agence spatiale
europeenne (plan Horizon 2000), avec l'implication de nombreux laboratoires
francais. Dote d'une resolution spatiale 70 fois meilleure (soit 0,1 degre
d'arc) et d'une sensibilite mille fois plus grande que celle de COBE,
COBRAS/SAMBA sera equipe d'un grand miroir (1,5 m de diametre).
Une carte complete des fluctuations du rayonnement fossile (correspondant a
la temperature de 2,7 kelvins) pourrait etre obtenue en seulement six mois.
Mais quelle carte ! Pour Francois Bouchet, chercheur au CNRS, " les
astrophysiciens souhaitent cette fois obtenir la veritable signature des
progeniteurs des grandes structures de l'Univers et non une carte bruitee
comme celle de COBE ", Grace a ce nouvel instrument qui pourra detecter les
veritables grumeaux de matiere primordiale, les chercheurs assurent pouvoir
calculer, avec une precision de 1 % (!), les parametres avec lesquels ils
aiment jouer : la constante de Hubble, la densite de matiere, celle de la
masse manquante et meme la constante cosmologique.
CHIRON, MI-COMETE, MI-ASTEROIDE
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Chiron ne s'est pas reveille. La nouvelle a de quoi surprendre les
astronomes. En effet, en 1988, cet astre de 180 km de diametre, jusque-la
consideree comme un corps rocheux, s'etait entoure d'une mini-chevelure
semblable a celles des cometes, trahissant ainsi l'evaporation de sa glace.
Et les astronomes avaient alors pense qu'il tenait plus de la comete que de
l'asteroide.
Or, Chiron, qui est situe sur une orbite elliptique qui le mene de Jupiter a
Uranus, est passe en fevrier dernier, comme tous les 51 ans, au plus pres du
Soleil. A cette occasion, l'echauffement du a l'astre du jour ð ! devait se
traduire par un reveil de l'activite et un degazage important. Il n'en a
rien ete.
Sceptiques, les astronomes pensent que la surface glacee de cet objet
mi-comete, mi-asteroide, est protegee du rayonnement solaire par une couche
de poussiere. Le degazage aurait donc lieu en permanence de maniere reduite
et n'apparaitrait que lorsque la pression engendree serait suffisante pour
percer la croute. Alors, se produiraient des eruptions episodiques faisant
apparaitre la chevelure de Chiron.
P. H., Science & Vie
UNE QUATRIEME PLANETE DECOUVERTE
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Et de quatre ! Une nouvelle planete extrasolaire vient d'etre detectee dans
la constellation du Cancer par deux astronomes americains, Paul Butler et
Geoffrey Marcy. Situee a environ cinquante annees-lumiere de la Terre, cette
planete d'une masse estimee a 80 % de celle de Jupiter tourne autour de
l'etoile 55 du Cancer, un astre semblable a notre soleil.
Mais la s'arrete la comparaison avec la Terre. La nouvelle planete parait en
effet bien peu hospitaliere. Eloignee de seulement 14 millions de kilometres
de son etoile (la distance Terre-Soleil est de 150 millions de kilometres),
elle connait vraisemblablement des temperatures infernales, de l'ordre de
600 degr‚sC. L'annee y dure 14,76 jours, c'est-a-dire le temps pour elle
d'accomplir une revolution complete autour de son soleil. Cette planete
brulante semble donc a priori plus proche de Pegasus 51, decouverte en
octobre dernier, que des deux autres planetes detectees recemment par les
memes Paul Butler et Geoffrey Marcy dans les constellations de la Vierge et
de la Grande Ourse. Celles-ci pourraient meme contenir de l'eau, ce qui en
ferait des oasis spatiales propices au developpement de la vie.
(La Recherche)
LA LUNE EN MILLE MORCEAUX
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Il y a 4,5 milliards d'annees, la Terre etait seule sur son orbite, mais pas
pour longtemps. Un enorme caillou, de la taille de la planete Mars au moins,
lui est rentre dedans. Des debris de cette collision naquit la Lune... C'est
le scenario en vogue depuis une dizaine d'annees. Il permet d'expliquer 1a
presence de notre satellite et ses differences de structure avec notre
planete. Scenario dont deux chercheurs de l'universite du Colorado viennent
de demontrer 1a robustesse par des simulations numeriques dernier cri (R.M.
Canup et L.W. Esposito, Icarus, 119, 427, 1996).
Selon ces calculs, la collision a completement disloque le gros projectile
dont les fragments ont, au passage, copieusement arrache de la matiere au
manteau terrestre. Les debris de l'impact se sont rassembles en une sorte de
ceinture autour de notre planete, vers 20 000 km d'altitude. Par attraction
mutuelle, les cailloux se sont par la suite recolles les uns aux autres tout
en s'eloignant de la Terre. Malgre ces simulations, de nombreuses questions
restent posees sur la masse du projectile et sur le mecanisme d'accretion
des cailloux en un objet de la taille de la Lune. Par exemple, on ignore
comment etaient distribues les plus gros fragments dans la ceinture.
Etaient-ils regroupes sur une orbite interne ou au contraire externe ? Dans
ce dernier cas, une pluie de petits cailloux se serait abattue sur la Terre.
(La Recherche)
LA GRANDE MURAILLE PASSEE AU RADAR
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Les radars rivalisent avec les archeologues... C'est a l'un des instruments
de la navette Endeavour que l'on doit la decouverte de nouvelles portions de
la Grande Muraille de Chine, a 700 kilometres a l'ouest de Pekin. En grande
partie enfouies sous les sables d'une region desertique, ces murailles
auraient ete baties sous deux dynasties differentes. Les images ont permis
aux experts de l'Academie des sciences de Pekin d'attribuer la premiere
section de la construction aux Sui (581-618) et la seconde aux Ming
(1364-1644), epoque dont datent les segments encore debout.
Tout n'est que poussiere La concentration de poussieres minerales en
suspension dans l'atmosphere est en augmentation. Une equipe americaine
vient d'estimer les effets de ce phenomene a l'aide d'un modele climatique.
Elle est arrivee a la conclusion que ces particules empecheraient la Terre
de renvoyer une partie des radiations recues du Soleil. D'ou des
rechauffements locaux de la temperature atmospherique qui pourraient
modifier les dynamiques climatiques. Une fois de plus, cultures extensives,
deforestation, erosion des sols... sont incrimines.
QUARKS ET GLUONS SE DECHAINENT
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L'experience NA50 du CERN, a Geneve, a peut-etre revele un etat de la
matiere nucleaire recherche depuis longue date : le plasma quarks-gluons
(resultats annonces aux Rencontres de Moriond, fin mars 1996). Les quarks
sont les constituants elementaires de particules comme le neutron et le
proton. Ils se lient entre eux par interaction forte, via des particules
appelees gluons. Les " mesons " correspondent ainsi a des paires
quark-antiquark, tandis que les " baryons " (proton, neutron, etc.) sont des
assemblages de trois quarks.
Gluons et quarks ne peuvent etre observes individuellement, du moins aux
energies actuellement accessibles. Mais la theorie predit que si la
concentration d'energie est assez elevee, ces objets pourraient se
desolidariser, formant une " soupe " de quarks et de gluons a peu pres
libres. Un tel plasma quarks-gluons a pu exister durant les premieres
microsecondes de l'Univers, selon les modeles cosmologiques en vigueur.
Comment reproduire en laboratoire cet etat exotique de la matiere ? Les
physiciens essaient d'y parvenir ð pour des durees extremement breves ð en
provoquant des collisions tres energetiques entre noyaux atomiques. Dans
l'experience NA50, un faisceau d'ions de plomb est accelere et envoye sur
une cible, de plomb egalement, avec une energie de 160 GeV par nucleon Les
mesures, delicates, portaient sur le taux de production de certains mesons
lourds, les mesons J, associations d'un quark " c " avec son anti-quark. Les
collisions ont cree nettement moins de mesons J que ce qui etait attendu en
extrapolant les resultats des experiences anterieures, effectuees avec des
ions plus legers. Or la diminution du taux de production des J peut etre
interpretee comme la consequence de la formation d'un plasma quarks-gluons.
Si cette interpretation se confirme, l'equipe de NA50, dirigee par Louis
Kluberg et qui comprend une centaine de chercheurs (francais pour la moitie
d'entre eux), aura atteint l'un des grands objectifs vises par la physique
des hautes energies depuis une quinzaine d'annees.
LE SOLEIL DEMASQUE
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Le Soleil cachait bien son jeu. Tandis que, observee depuis la Terre, notre
etoile semblait couler les jours les plus calmes de son cycle de onze ans,
elle se livrait en realite a de puissants acces de violence. C'est ce que
revele aujourd'hui Soho, le satellite europeen d'observation du Soleil, cinq
mois seulement apres son lancement. Des la mi-janvier, Soho detectait des
jets de gaz s'eloignant par milliards de tonnes a une vitesse de 550
kilometres a la seconde de la couronne solaire. De telles ejections de
matiere coronale perturbent sensiblement l'ensemble du systeme solaire et
peuvent affecter l'environnement de notre planete. Aussi les astronomes
esperent-ils, grace a Soho, pouvoir prevoir les eruptions solaires : ils ont
deja repere de multiples boucles magnetiques sur les images de la couronne
interieure. Un phenomene qui, s'il etait associe de maniere systematique aux
eruptions solaires, constituerait un element important de prevision.
Autre grand sujet d'etude pour Soho : le vent solaire, qui souffle en
permanence vers l'espace des particules atomiques ejectees par le Soleil.
D'ores et deja, les astronomes ont note les importantes fluctuations de ce
vent solaire, ainsi que sa plus forte intensite au-dessus du pole sud. En
outre, Soho a repere pour la premiere fois sous la surface mouvementee de
notre etoile, d'etonnants ecoulements de gaz. L'environnement de l'etoile a
egalement ete scrute par le telescope, qui a decouvert, dans le voile de gaz
provenant des etoiles environnantes, un accroc cree par le vent solaire brulant.
Des sa premiere moisson de decouvertes Soho a demontre qu'il allait
bouleverser dans les annees a venir toutes nos connaissances sur le Soleil.
A partir de cet ete, il devrait etre seconde dans sa tache par Themis, le
nouveau telescope franco-italien d'etude du magnetisme et des instabilites
solaires, qui sera inaugure officiellement aux Canaries, le 30 juin.
LES FULLERENES DE L'ESPACE
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Un chercheur americain vient de decouvrir sur Terre un filon de matiere
extraterrestre. Tout a commence il y a deux ans, lorsque des fullerenes ont
ete decouverts au fond d'un gigantesque cratere creuse par l'impact d'une
meteorite, dans le sud du Canada.
Ces etonnantes molecules de carbone, en forme de cage, renferment differents
isotopes d'helium, affirme Robert Poreda, chercheur a l'universite de
Rochester, aux Etats-Unis.
Fait encore plus surprenant : les isotopes figurent en quantites telles que
l'helium ne peut venir ni de l'atmosphere terrestre ni meme de notre systeme
solaire En d'autres termes : de l'helium extraterrestre. Et si ces
fullerenes s'etaient formes avant la naissance de notre systeme solaire ?
Telle est la question que se pose main tenant Robert Poreda.
Sciences et Avenir
QUASARS : UN TROU NOIR AVEC OU SANS DISQUE ?
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Des chercheurs de l'observatoire de Geneve et de l'universite de Lausanne
relancent le debat sur les quasars et, plus generalement, les galaxies
extremement lumineuses qu'on appelle " galaxies a noyaux actifs ". Selon
eux, des collisions entre etoiles au centre de ces astres pourraient
expliquer dans les grandes lignes leurs proprietes. D'apres leurs calculs,
un choc par an entre deux etoiles semblables au Soleil suffirait a produire
la luminosite exceptionnelle des quasars et la forte variabilite de leur
spectre. Chaque collision produirait un " feu d'artifice " digne d'une
explosion de supernova. Si cette theorie implique toujours la presence d'un
trou noir central pour accelerer les etoiles kamikazes, elle vient a
l'encontre de celle qui est a la mode depuis pas mal d'annees. De nombreux
scientifiques defendent en effet l'idee que l'hypothese d'un disque
d'accretion geant alimentant un trou noir affame est le plus probable.
Alors, le trou noir, avec ou sans collisions d'etoiles ?
LES RONDS DANS L'EAU DES NEUTRINOS
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Le plus grand piege a neutrinos du monde, un reservoir de 50.000 tonnes
d'eau, est desormais operationnel au fond d'un mine japonaise. Il aura coute
500 millions de francs. Grace a lui, les scientifiques etudieront les traces
que les particules en provenance du Soleil pourraient laisser a la surface
de l'eau, apres avoir traverse un kilometre de roche.
COURRIER
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From: "Eric Schmitt" <eric@lune.cst.cnes.fr>
>FEU CLUSTER
>-----------
>
>Encore un peu de temps et la carriere de la nouvelle fusee europeenne
>devrait enfin debuter dans des conditions ideales. Irremediable restera en
>revanche ce desastre scientifique: la perte des quatre satellites Cluster
>qui lui avaient ete confies.
.../...
>Salut Jean,
> ..... Voila un article qui est en phase exacte avec mes
>reflexions sur la derive de l'exploration spatiale vers une
>utilisation presque exclusivement commerciale... et qui rejoint
>ma premiere reaction apres l'echec d'Ariane 501: une deception
>non pas due a l'echec du lanceur alors que tous les observateurs
>et les commentateurs ne parlaient que de ca, mais due aux 4
>Clusters sacrifies sur l'autel de la rentabilite et dont personne
>ne s'inquietait.
> A qui doit on cette analyse pertinente de la situation bien
>terne de notre domaine de predilection et le rappel de sa
>premiere finalite ?
L'article "feu Cluster" est du a Albert Ducrocq, mais malheureusement j'ai
omis (bien involontairement) de le mentionner. Et en effet, son analyse est
tres realiste. A notre epoque de crise, la plupart des journalistes
n'accordent d'importance qu'a la rentabilite immediate, alors que la
veritable locomotive du progres, c'est la recherche fondamentale. Aucun des
nombreux satellites commerciaux ou d'application tels que satellites de
telecommunications, meteo, geodesique... ne se trouverait en place si la
recherche fondamentale n'avait procure aux hommes les moyens de les placer
sur orbite. On l'oublie trop souvent.
Mais pour faire "passer" la recherche fondamentale dans le grand public, non
specialise, il faut d'abord vulgariser. Et les bons vulgarisateurs sont
rares. Albert Ducrocq est cependant un de ceux-la.
> Et puis j'en profite pour te renouveller mes felicitations
>pour la qualite de ce magazine bien dose et plein d'ouvertures
>sur plein de sujets peu traites par ailleurs...
Merci Eric, j'espere qu'il continuera a plaire a tous les lecteurs !
SUR LE WEB
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Lifting pour le site de Space News ! Notre site Web change completement
d'aspect, avec utilisation de frames pour les utilisateurs de Netscape 2.0
et superieur, ou Microsoft Explorer 3.0. Pour les logiciels plus anciens, le
site se presentera automatiquement sous son ancienne presentation.
Depuis notre page "sharewares", vous pourrez telecherger une version demo
(160 K) de "Dance of the Planets", qui est probablement le meilleur logiciel
de simulation astronomique existant a ce jour. N'hesitez pas, l'archive
n'est pas tres volumineuse...
Dans notre nouvelle page "La Belgique spatiale", vous trouverez le premier
article consacre aux realisations belges en la matiere.
Intitule "Techspace Aero prospecte l'apres-Ariane 5", il est du a la plume
de Theo Pirard, qui collabore regulierement a Space News InNet.
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Jean Etienne, Belgique (Europe) etiennj@interpac.be
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