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Space News InNet numero 108
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Space News InNet numero 108 dimanche 27 octobre 1996
Ca n'arrive pas qu'aux autres...
C'est un probleme de hardware, suivi de la perte d'un disque dur, qui nous a
empeches de publier Space News InNet durant une semaine... Mais que nos
lecteurs ne s'inquietent pas, le temps de mettre les sauvegardes en place,
et c'est reparti sur une base solide !
LE FUTUR DROIT DE L'ESPACE
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On reproche souvent au droit de suivre avec un trop grand retard les progres
de la science et de la technique. Cela est vrai, il faut le reconnaitre, du
droit de l'espace qui a pour objet de definir le statut juridique, en droit
international, de l'espace extra-atmospherique et de poser les principes
generaux auxquels est soumis l'exercice des activites spatiales. Ce n'est,
en effet, que dix ans apres le lancement du premier Spoutnik qu'a ete adopte
le traite de 1967, elabore dans le cadre des Nations-Unies, qui constitue la
base juridique internationale de l'exploration et de l'utilisation de l'espace.
Au fur et a mesure que les applications de l'espace se sont multipliees, de
nouveaux problemes juridiques se sont poses. S'ils n'ont pas tous ete
resolus, loin de la, les specialistes de ce que l'on appelle "le droit de l
'espace" en ont bien conscience et travaillent a proposer des solutions aux
gouvernements, en vue de leur faciliter l'adoption de nouvelles normes
juridiques. C'est en particulier le cas des juristes, membres de l'Institut
international de droit spatial (IISL), qui tiennent chaque annee leur
colloque a l'occasion du congres de la Federation internationale
d'astronautique (IAF). A cet egard, le 38e colloque d'Oslo (Norvege) a ete
particulierement constructif.
Un droit inadapte
Les aspects juridiques des activites commerciales dans l'espace
constituaient le theme de la premiere session. Plusieurs rapports ont
souligne les inconvenients de l'absence de toute reglementation
internationale ou nationale particuliere sur ce sujet, sauf dans quelques
pays encore peu nombreux. A l'exception des Etats-Unis, les lois nationales
existantes sont de portee tres generale et ne permettent donc pas de
resoudre des problemes specifiques tels que l'obligation d'assurance, la
repartition des risques dans les contrats de lancement, ou le respect des
regles imposees, notamment en Europe, pour l'utilisation des
telecommunications spatiales internationales. Une autre question a
particulierement retenu l'attention, celle de la propriete intellectuelle,
car la situation actuelle ne satisfait pas l'industrie europeenne qui ne
dispose pas de la protection dont elle aurait besoin. C'est pourquoi un
rapport, plaidant pour l'adoption d'une convention internationale sur le
droit du transport spatial a ete tres favorablement accueilli.
La deuxieme session etait consacree aux questions juridiques soulevees par
les recentes etudes techniques consacrees aux debris spatiaux. Le probleme
des debris spatiaux a ete trop longtemps neglige et il s'en est suivi une
proliferation dans l'espace d'objets qui risquent de rendre certaines
orbites dangereuses pour les autres objets spatiaux, voire meme
inutilisables. Certes, plusieurs autorites scientifiques internationales ont
pousse depuis longtemps un cri d'alarme et la question a ete longuement
debattue de facon theorique. Toutefois, ce n'est que tout recemment que le
comite de l'espace des Nations unies s'en est officiellement saisi. Encore
s'est-il contente, pour le moment, de ne traiter le sujet qu'au plan
technique. Les rapports presentes au colloque ont donc tente de completer
ces etudes en definissant les moyens juridiques qui devraient etre adoptes
pour prevenir cette pollution de l'espace ou, tout au moins, pour y remedier.
D'autres rapports ont mis l'accent sur les consequences qui resultent de
l'existence des debris sur les conditions d'exercice des activites
spatiales. En particulier et en l'etat actuel du droit, il est frequent que
la difficulte d'etablir l'origine de certains debris empeche la mise en jeu
des responsabilites et ne permette donc pas aux victimes de se faire
indemniser. Pour remedier a cette situation, l'International Law Association
(ILA) a redige un projet de convention internationale qui a ete presente au
colloque il y a quelques semaines.
> Image sur le site Web de Space News: (page Space News InNet - Les images
de Space News InNet)
Distribution des debris spatiaux en orbite terrestre basse. Vue equatoriale
correspondant a une distance de trois rayons terrestres, et montrant la
repartition de ces debris.
Les developpements recents du droit des organisations intergouvernementales
spatiales ont ete etudies pendant la troisieme session, a laquelle ont
participe les responsables des affaires juridiques de toutes ces
organisations. Depuis que celles-ci ont ete creees, il y a une vingtaine
d'annees, des changements importants sont intervenus dans leur environnement
politique, economique et juridique, ce qui conduit a se demander si les
regles qui les gouvernent ne devraient pas etre modifiees.
Certaines organisations en l'espece, celles qui ont pour objet les
telecommunications par satellites, doivent faire face aux effets de la
deregulation qui entraine la fin du monopole dont elles jouissaient et
l'ouverture a la concurrence. Pour elles qu'elles assurent une couverture
globale comme Intelsat, Inmarsat et Interspoutnik, ou seulement regionale
comme Eutelsat se pose la question d'une privatisation totale ou partielle.
Une telle eventualite imposerait une modification de la convention qui les a
etablies, mais il en decoulerait de nombreuses difficultes sur le plan
juridique en particulier en ce qui concerne les questions liees a la
propriete intellectuelle et au transfert de technologie.
D'autres organisations, a competence generale n'ont pas a se remettre fonda
mentalement en question, mais elles doivent chercher a ameliorer leur
fonctionnement a la lumiere de l'experience acquise, soit en elargissant
leur domaine d'activite, comme Eumetsat, soit en mettant mieux a profit la
flexibilite qu'autorise leur convention, ce qui est le cas de l'ESA.
Quid du comite de l'espace ?
Reste le cas du comite de l'espace qui fonctionne dans le cadre de
l'organisation a vocation mondiale que sont les Nations-Unies. Ce comite
doit-il rester seulement, comme aujourd'hui, le forum ou s'elabore la
reglementation internationale des activites spatiales, ou convient-il de
creer une nouvelle organisation de la famille des Nations unies, a vocation
plus operationnelle, qui jouerait, pour les affaires spatiales, un role
comparable a celui de l'UIT en matiere de telecommunications, ou de l'OACI
pour l'aviation civile ? La question a ete posee et les debats ont fait
apparaitre que les avis divergeaient notablement sur ce point.
Michel BOURELY, Air & Cosmos
LA LECON DE CASSIOPEE
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Aller dans l'espace est assurement un grand privilege. Par la somme des
moyens materiels et humains deployes a l'occasion de leur vol, les occupants
de vehicules pilotes sont des elus. leur nombre n'ayant pas encore depasse
357. A l'echelle du globe, cela represente une personne sur 16 millions. Et
c'est lentement que la liste s'allonge, avec 17 noms nouveaux en 1995; nous
en sommes a 20 en 1996, puisque, pour la derniere mission de l'annee, cinq
veterans ont occupe Colombia le 8 novembre.
Leur chance, tous les cosmonautes et astronautes l'ont mesuree. Ils ont vecu
les fortes epreuves de la selection puis de l'affectation a une mission
avant sa preparation et enfin le vol lui-meme, souvent suivi du desir de
repartir au plus tot.
D'ou vient-il que nous avons trouve quelque chose de plus chez Claudie
Andre-Deshays qui, apres n'avoir jamais doute d'une mission Cassiopee
qu'elle avait voulue de toutes ses forces, en est revenue ravie apres
l'avoir intensement vecue ? Lors d'un telepont le 29 aout, nous lui avions
demande ce qu'elle souhaiterait trouver a son retour. Elle nous avait
repondu: "Les mots qui me permettraient de traduire l'extraordinaire
aventure qu'il m'a ete donne de vivre."
Claudie Andre-Deshays nous a livre ses fortes impressions. Ce fut
l'apesanteur, en fait peu percue aussi longtemps que l'on reste sangle. La
cosmonaute en fut avertie par les mouvements de son nounours. Elle la
ressentit pleinement lorsque, s'etant detachee, elle mesura le grand effort
mental necessaire pour deplacer son corps dans un monde dont le cerveau a
une representation. Un effort dont on est recompense car, apres quelques
jours, l'apesanteur deviendra une alliee par la possibilite d'executer des
gestes precis dans des postures optimisant l'emploi des ressources musculaires.
Ce fut la vue de Mir, d'abord point minuscule a 60 km du Soyouz avant de se
presenter comme un objet enorme dans le periscope. Claudie Andre-Deshays a
admire le spectacle du rapide lever, toutes les 96 minutes, d'une pleine
lune magnifique tandis que, jour apres jour, elle voyait des oeufs de
pleurodele cesser d'etre spheriques, avant de devenir des debuts de larve et
de nous faire assister a leur developpement.
Le sommeil ? Il etait imperatif que la cosmonaute le trouve pendant ses
courtes periodes de repos. Dans le module Priroda apres un contact fort dans
le dos lorsqu'elle se glissait dans un sac de couchage -, elle retint la
solution de se mettre en boule.
Oui, on reve dans l'espace. Claudie Andre-Deshays s'est vue dans une station
orbitale de science-fiction qu'elle faisait visiter a de nombreux
Americains. Par la suite, deux nuits apres son retour, elle voyait les
objets s'envoler.
Sans doute, le plus tot possible apres un vol orbital, hommes et femmes sont
systematiquement soumis, alors que leurs souvenirs sont encore frais, a de
longs interrogatoires: chercheurs et ingenieurs sont soucieux de consigner
toutes les observations tant pour en faire profiter les disciplines
concernees que pour en tirer des enseignements quant a l'organisation des
missions.
C'est toutefois la une information explicite qui, selon un conventionnel
scenario formel, prend la forme d'un recit avec le debit du langage, a
savoir 50 bits par seconde. Or quand vous etes immerges dans l'espace, vous
recevez une information implicite incomparablement plus riche. Sur la retine
de vos yeux arrive chaque seconde un milliard de bits et vous ne savez pas
toujours comment vous en tenez compte. On affirme que ce type d'information
est consigne par des cameras. En partie seulement car astronautes et
cosmonautes nous l'ont rapporte a maintes reprises et Claudie Andre-Deshays
a abonde en ce sens, rien ne donne l'equivalent de la vision reelle. Au
demeurant, il n'y a pas que la vue. En orbite, tous les sens sont
sollicites. Mieux, certains sont eveilles tels ceux, naguere ignores, par
lesquels les discrets capteurs existant dans un membre instruisent de sa
position.
Surtout, une grande importance doit etre attachee a la volonte de vivre, de
savoir et d'agir, a l'"impetus", pour employer un terme bergsonien. Les
impressions recueillies par un sujet, quand elles sont a la fois fortes et
difficiles a livrer, constituent un precieux temoignage que l'on doit
interpreter en des termes non techniques. Au-dela de la medecine et de la
physiologie traditionnelles, tout se passe comme si, par le vol spatial, une
voie nouvelle etait trouvee qui pourrait permettre d'expliquer comment notre
personne realise l'ensemble des syntheses qui lui valent la conscience d'un
phenomene et plus encore une conscience d'elle-meme.
La situation a ete fort bien decrite par Alain Berthoz. Ce professeur au
College de France, initiateur des experiences medicales de la mission
Cassiopee, avait ete le patron de these de la cosmonaute francaise, qui
voyait bien au-dela. Un jour, dit-il, vint Claudie et, avec elle, un projet
de vie.
Albert Ducrocq
LORAL RACHETE LE SECTEUR SATELLITAIRE D'AT&T
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Loral Space & Communications a annonce le 25 septembre le rachat de SkyNet
Satellite Services, filiale de telediffusion satellitaire de AT&T, pour un
montant de 712,5 M$ (3,5 milliards de francs) en "cash".
Loral s'occupe de satellites depuis le rachat de Ford Aerospace en 1990.
Ensuite, Loral avait acquis les activites de defense de Ford, Honeywell,
Unisys et LTV pour former le groupe Defense Electronics & System. Groupe qui
fut rachete par Lockheed Martin en janvier pour 9,1 Md$ (45 milliards de
francs) dont 35 milliards de francs en "cash" et plus de 10 milliards de
francs pour eponger les dettes. Par la meme occasion, Lockheed Martin
investissait 344 M$ (1,7 milliards de francs) dans la nouvelle societe Loral
Space & Communication qui conservait les activites satellitaires de Space
Systems/Loral et Globalstar. Avec cette participation de 20 % de Lockheed
Martin, Loral Space demarrait en profitant d'une tresorerie nette de 700 M$
(3,5 milliards de francs).
Avec un chiffre d'affaires de 1,3 Md$ (6,5 milliards de francs) en 1995,
Loral Space detient environ 15 % du marche des satellites de
telecommunications. Il est en concurrence avec Hughes Electronics, Lockheed
Martin/GE AstroSpace, Aerospatiale et Matra Marconi Space. Dans le carnet de
commandes de Loral, il y a trois satellites de meteorologie GOES et les
dix-huit satellites de telecommunications suivants: deuxTempo-1 (USA), trois
PanAmSat (USA), un Telstar-5 (USA), deux Pioneer (USA), un Apstar-2R
(Chine), un Mabuhay (Philippines), un MT-Sat (Japon), deux L-Star
(Thailande), deux Loralstar et trois Cyberstar.
Avec le rachat de SkyNet Satellite Services, Loral achete un systeme de
quatre satellites en service en orbite, ainsi que deux stations de controle
et un centre de recherche. Il s'agit des satellites Telstar-302 et 303 dotes
chacun de 24 repeteurs en bande C, ainsi que des Telstar-401 et 402R equipes
de 24 repeteurs en bande C et 24 en bande Ku. Au debut de l'annee prochaine,
le satellite Telstar 5 sera lance par une fusee russe Proton pour remplacer
le Telstar-403 a 93 degrés Ouest. Ce dernier etait devenu le Telstar-402R
apres la perte de Telstar-402 en septembre 1994. Ensuite, les Telstar-6 et 7
devraient etre respectivement lances en 1999 et 2000 (un Telstar-8
supplementaire servira de rechange en cas d'echec). Cependant, le projet
VoiceSpan d'AT&T, un systeme de douze satellites en bande Ka d'une valeur de
4 Md$ (20 milliards de francs) qui a fait l'objet d'un depot de dossier a
l'IUT en octobre dernier, ne ferait pas partie de la vente.
Mais, les ambitions de Loral Space & Communications, constructeur et
operateur en telecommunications spatiales, ne s'arretent pas la puisqu'il
envisage d'autres acquisitions afin de poursuivre son developpement. Il
pourrait ainsi prendre une participation dans la filiale d'Intelsat, lorsque
celle-ci sera mise en place par l'organisation internationale.
Christian LARDIER, Ciel & Espace
ELARGIR LES COOPERATIONS SPATIALES
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Pour sa premiere edition en Chine, c'est un congres spatial mondial plutot
discret qui s'est tenu cette semaine a Pekin La presse locale a peu repris
l'evenement pourtant symbolique de l'ouverture de la Chine a l'Occident. A
l'inauguration du 47e congres de la Federation internationale
d'astronautique (IAF), le President chinois Jiang Zhe Min. a en effet
confirme que son gouvernement allait "poursuivre le developpement de son
industrie spatiale pour elargir les applications de cette technique" qui,
selon lui, "eleve le niveau de la connaissance de l'Univers et de la Terre"
et "participe au developpement economique et social du pays".
Il reprenait ainsi le theme du congres consacre a "l'elargissement des
applications spatiales". Deja largement diffusee, la technique spatiale
aura, a l'avenir, d'autres taches telles que la protection de
l'environnement ou la prevention des catastrophes.
Jiang Zhe Min considere que s'ouvre "une nouvelle ere spatiale", et a
souhaite "un renforcement de la cooperation spatiale internationale" pour
servir les besoins de l'humanite... et de la Chine ! Theme repris par le
canadien Karl Doetsch, president de l'IAF, qui appelait a "eliminer les
obstacles et a cooperer plus largement dans les activites spatiales afin
d'en faire profiter tous les peuples". Mais, tout en se declarant convaincu
que "les restrictions entre pays developpes et en developpement
s'effaceront", le canadien soulignait aussitot que "cela prendra du temps" !
Pierre LANGEREUX
CAPSULE ARD: PREMIER AMERRISSAGE
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Le premier essai de descente et de recuperation de la capsule de rentree
atmospherique ARD s'est deroule avec succes, selon l'Aerospatiale. Il
s'agissait de tester le demonstrateur qui sera lance par Ariane 5 et
permettra a l'Europe de preparer la construction d'un (eventuel) vehicule
habite. L'essai a eu lieu le 14 juillet au-dessus de la Mediterranee. Il a
consiste en un largage par ballon stratospherique a 23 km d'altitude, suivi
d'une chute de 10 km, puis du deploiement des parachutes et d'un amerrissage
au large de la Sicile.
Dans les dix minutes qui suivirent, le vehicule de 2,6 tonnes etait localise
par satellite, autorisant le guidage des operations de recuperation par
bateau. Le depouillement des mesures et des films realises permettra de
preparer la prochaine etape du programme: un vol suborbital avec rentree
atmospherique suivie d'amerrissage dans le Pacifique.
ENVISAT: L'ESA BLOQUE LES PRIX
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Le contrat de 5,3 milliards de francs portant sur les dix instruments a
embarquer sur la plate-forme d'observation de l'environnement Envisat a ete
signe en juillet entre Dornier et l'Agence spatiale europeenne. Fait
inhabituel: la construction de l'instrumentation sera regie par des
conditions financieres tres strictes, incluant des penalites en cas de
depassement des couts par les industriels et des "contrats a prix fixe"
imposes a la majorite des sous-traitants, D'un montant total de 15 milliards
de francs pour 8,5 tonnes, Envisat est le plus gros et le plus controverse
des projets actuels de satellites europeens. Il est consacre a l'etude de la
couche d'ozone, des glaces, des oceans et de l'atmosphere. Ariane 5 doit le
lancer en 1999.
LA GALAXIE CACHEE DERRIERE LA FORET
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DLA 2233+131 etait jusque-la un nuage d'hydrogene dense connu seulement par
les raies Lyman alpha "saturees" qu'il laissait dans le spectre d'un quasar
lointain (Q 2233+131). Une equipe americaine vient pour la premiere fois de
detecter sa contrepartie optique grace au telescope Keck d'Hawaii. Il s'agit
d'une galaxie on ne peut plus normale, situee a un redshift de 3,1,
equivalant a une remontee dans le temps sur plus de 80 % de l'age de
l'Univers. Une galaxie jeune donc, qui a manifestement encore a former la
plupart de ses etoiles. Le resultat vient conforter ce que les astronomes
supposaient depuis un certain temps, a savoir que ce type de nuages Lyman
alpha, a raies larges et saturees, cache en fait des disques galactiques en
formation. "
SUR LE WEB
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L'ANSTJ nous signale la nouvelle adresse de son serveur Web:
http://anstj.mime.univ-paris8.fr
François LADRET (Francois_LADRET@msn.com) communique quelques nouveaux sites
astronomiques sur l'Internet:
Copernic
http://www.calvacom.fr/calvaweb/malexism/copernic/intro.htm
pour decouvrir les rudiments de l'astronomie d'amateur
SEDS
http://seds.lpl.arizona.edu/
banque de donnees photographiques des planetes et corps celestes
COURRIER
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From: edgard willeput <edgard.willeput@infoboard.be>
Subject: Space News InNet numero ZERO
> Bonjour Jean Etienne,
> Je te felicite pour ton numero tres special ZERO. Il faudrait faire
> cela plus souvent...
> J'ai une suggestion a te faire, pourquoi pas faire un numero special
> par annee, en commencant par 1957 jusqu'a aujourd'hui ?
> Cela nous permettrait de nous faire une idee plus precise de
> l'Histoire (avec un GRAND H) de la conquete de l'espace.
Pourquoi pas, en effet ? L'idee est excellente, cela permettrait d'encore
mieux mesurer le chemin parcouru.
> Encore bravo pour l'ensemble des Space News et j'espere qu'il ne
> faudra pas attendre 37 ans pour le Space News InNet numero 108 ! ;-)
Non, mais mon disque dur principal l'a bien cru, lui ! :-))
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