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Space News InNet numero 110

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Space News InNet numero 110                       lundi 4 novembre 1996
 

MARS, CA REPART !
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Entre le 6 novembre et le 2 decembre trois sondes vont partir de Cap
Canaveral, en Floride, et de Baikonour, au Kazakhstan, pour reprendre
l'exploration internationale de Mars, la planete qui a toujours fait
fantasmer les humains. L'exploration de la "planete rouge" avait ete
abandonnee apres l'echec du dernier engin americain, Mars Observer, en aout
1993.

Les agences spatiales americaine et russe n'ont pas attendu les recentes
decouvertes de traces de vie fossiles sur des meteorites pour poursuivre ces
dernieres annees, malgre de nombreux aleas la preparation de ces trois
missions et des suivantes. Celles-ci devraient conduire, peut-etre vers
2015-2018, a l'arrivee sur la planete rouge des premiers Terriens. 

Les missions Mars Global Surveyor, Mars-96 et Mars Pathfinder vont essayer
d'aller plus loin que les 19 precedentes missions russes ou americaines,
lancees depuis 1962-63. Toutes n'ont pas ete des succes: certaines, meme
arrivees a destination sont tombees tout de suite en panne ou n'ont jamais
donne le moindre signe de vie. Les trois sondes vont reperer des sites
d'atterrissage potentiels, determiner le champ magnetique, savoir si le sol
recele ou non de l'eau, trouver l'origine de son volcanisme passe
surpuissant et comprendre les causes des tempetes enormes qui regnent par
moment a sa surface...

L'hypothese des canaux creuses par des petits hommes verts a fini dans les
poubelles de l'histoire. Mais les enormes vallees "fluviales", comme Valles
Marineris, apercues par les sondes Mars, Viking, Phobos et Mars Observer,
sont bien la, avec d'enormes volcans tel Olympus Mons (27 km de haut, 500 km
de pourtour a sa base). 

Le calendrier

Partant le 6 novembre, la sonde americaine Mars Global Surveyor (MGS), d'un
peu plus d'une tonne, va reediter la mission de Mars Observer: cartographier
en deux ans la «planete rouge « depuis une orbite polaire a 378 km
d'altitude, en faire le releve topographique et photographique complet a
quelques dizaines de metres pres, essayer de determiner le champ magnetique
martien.

Le programme scientifique confie a Mars-96, la grosse sonde russe (6,2
tonnes), bourree d'instruments d'une vingtaine de pays, dont la France, est
beaucoup plus complexe. Lancee le 16 novembre, elle doit atteindre son
objectif le 12 septembre 1997. Elle aussi devrait fonctionner deux ans,
larguant deux petites stations qui se deposeront sur le sol martien, tandis
que deux penetrateurs, lances depuis une altitude de 300 km, iront se ficher
a 5 ou 6 m dans le sol.

Pesant 880 kg, la seconde sonde americaine, Mars Pathfinder, doit etre
lancee le 2 decembre. Elle comprend un atterrisseur (lander) dote d'un petit
robot a six roues, Sojourner, de 10 kg. Ce dernier ira explorer, dans un
rayon de 500 m, les alentours de son site d'atterrissage.


LES NOUVEAUX PROJETS DE L'ASIE SPATIALE
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Pour la premiere fois depuis sa creation, le congres mondial de la
Federation internationale d'astronautique (IAF) s'est tenu en Chine, a
Pekin. Cette puissance spatiale, qui a lance son premier satellite en avril
1970, fete par la meme occasion le quarantieme anniversaire de son industrie
spatiale. Cette industrie, creee dix ans apres celle du grand frere
sovietique, etait restee secrete jusqu'a ces dernieres annees et le pays
n'avait encore jamais accueilli une manifestation spatiale internationale de
cette ampleur.

Ce 47e congres s'est ouvert avec l'allocution du president chinois Jiang Zhe
Min, qui a confirme que son gouvernement allait "poursuivre le developpement
de son industrie spatiale pour elargir les domaines d'applications de cette
technique" qui, selon lui, "eleve le niveau de la connaissance de la Terre
et de l'Univers et participe au developpement economique et social du pays".

Priorite aux applications

D'apres les dernieres informations donnees au congres de Pekin, la Chine
devrait lancer son premier satellite meteorologique geostationnaire FY-2 au
deuxieme trimestre 1997 avec une fusee LM-3. La meme que celle dont le
dernier tir a echoue en aout 1996. Quant a la teledetection, elle a connu
ces quinze dernieres annees une veritable explosion dans l'empire du Milieu.
Selon des statistiques encore incompletes fournies par Liu Yuping, de la
Societe astronautique de Chine, il y a plus de 460 instituts ou agences et
plus de 10.000 chercheurs engages dans cette activite en Chine. Le pays
utilise maintenant plus d'une centaine de systemes de traitement d'images
spatiales.

Les satellites principalement utilises sont les Landsat (Etats-Unis), les
Spot (France), JERS-1 (Japon), ainsi que les seize satellites recuperables
FSW (Chine). La Chine developpe son premier satellite de teledetection CBERS
en cooperation avec le Bresil. Ce petit satellite sera dote d'une camera CCD
(resolution de 20 m), d'un scanner infrarouge multispectral (resolution de
160 et 180 m) et d'un imageur a large champ (resolution de 258 m). Mais
depuis 1988, la construction du satellite a pris beaucoup de retard et son
lancement par une fusee LM-4B (LM-4A dotee d'une nouvelle coiffe) est
reporte d'annee en annee. De source chinoise, il devrait intervenir en 2000.
D'ici la, la Chine va acheter deux Radarsat a Spar Aerospace (Canada).
L'accord, toujours en negociation pour l'achat de ces satellites-radars,
porte sur un montant d'environ 3 milliards de francs.

En telecommunications, la Chine ne dispose a l'heure actuelle que de quatre
repeteurs sur le satellite chinois DFH 2A et de ceux des satellites
Asiasat-1 et Intelsat-5. Ces derniers ont ete loues en raison d'une serie
dechets avec les satellites nationaux. Ainsi, le DFH-2B a ete perdu en
decembre 1991 et le DFH-3A en novembre 1994. Le prochain DFH-3B dote de 24
repeteurs doit etre lance en decembre par une fusee LM-3A. De plus, la Chine
a achete trois satellites en Occident. Mais, le premier, le Chinasat-7
construit par Hughes a ete perdu en aout dernier. Le second, Sinosat
d'Eura-Space (Dasa et Aerospatiale), doit etre lance par une LM-3B au
troisieme trimestre 1997. Il est equipe de 24 repeteurs en bande C et de 14
autres en bande Ku. Le dernier satellite, le Chinastar produit par Lockheed
Martin, sera lance debut 1998. La Chinese Academy of Space Technology (CAST)
etudie trois satellites pour la telediffusion, les telecommunications fixes
(en bande Ku) et les liaisons mobiles.

Dans le domaine des lanceurs, la Chine a subi recemment trois echecs lors de
tirs commerciaux, chacun ayant une cause differente. En janvier 1996, une
LM-2E a eu un probleme de coiffe qui a detruit le satellite Apstar-2. En
fevrier 1996, c'etait au tour de la premiere LMUB dont la plate-forme
inertielle s'est bloquee au decollage. Outre la perte du satellite
Intelsat-708, l'accident a cause la mort de plusieurs personnes a Xi-Chang.
Puis, en aout, le troisieme etage de la LM-3 a connu une defaillance restee
inexpliquee. Tous ces deboires ont quelque peu refroidi les clients etrangers.

D'apres Wang Zhe, directeur de programme a la Compagnie industrielle
chinoise de la Grande Muraille (CGWIC), le calendrier des futurs lancements
commerciaux par la Chine devrait etre le suivant: le satellite philippin
Mabuhay partirait en fevrier-mars 1997, le satellite Apstar-2R au second
trimestre 1997, puis le satellite Sinosat au troisieme trimestre 1997 (tous
lances par des fusees LM-3B). En outre, d'apres diverses sources, une
premiere paire de satellites americains Iridium sera placee en orbite basse
par une fusee LM-2C/SD. Par contre, la fusee LM-3C n'a toujours pas de
client et la date de son vol inaugural reste imprecise. Quant au satellite
argentin Nahuel-1B, qui etait en option sur un lanceur chinois, il pourrait
etre reporte sur une fusee europeenne Ariane 4 ou 5.

Creation de Satellite Delivery En 1998, selon Wang Zhe, trois tirs
commerciaux sont prevus avec les satellites Chinastar de Lockheed Martin, le
satellite de liaisons mobiles APMT de Hughes, ainsi qu'une grappe de douze
satellites Globalstar qui seront lances par une LM-2E/TS. Par ailleurs, la
constellation Globalstar, qui sera lancee par des fusees Delta-2, Zenith et
Longue Marche, est sollicitee par deux nouveaux arrivants sur le marche des
lanceurs commerciaux. I1 s'agit de la societe franco-russe Starsem, qui vend
le lanceur Soyouz, et la nouvelle societe Satellite Delivery Systems, qui
vient d'etre creee par Rockwell (bientot integre a Boeing) et Youjnoye
(Ukraine).

D'apres Jayne Schnaars, directeur adjoint de cette societe, le lanceur
Cyclone, capable de placer 3,4 t en orbite basse, sera vendu entre 20 et 23
M$ (100 et 116 millions de francs). Satellite Delivery Systems utilisera les
plates-formes de tir de Baikonour (Kazakhstan) et de Plessetsk (Russie)
contre paiement de ses services aux forces spatiales russes (IJKS).

Cependant, malgre leur faible prix, les lanceurs chinois n'ont pas (encore)
le succes escompte. L'accord signe avec les Americains en mars 1995
autorisait onze contrats de lancements (geostationnaires) supplementaires
jusqu'en 2001. Or, a ce jour, les Chinois n'ont obtenu que cinq commandes
fermes...

Fusees japonaises moins cheres

Le Japon passe, par contre, a l'offensive avec son futur lanceur commercial
H-2A, dont une maquette etait presentee pour la premiere fois au congres de
Pekin. La fusee japonaise va etre amelioree en deux temps. Le lanceur H-2A
(en version initiale) aura la meme performance que l'actuel H-2, qui emporte
une charge utile de 4 t en transfert geosynchrone ou 2 t en orbite
geostationnaire a 36.000 km. Mais, en premiere etape, le H-2 ameliore (avec
boosters et nouveau second etage) coutera 30 % de moins que l'actuel H-2
affiche a 170 M$ (850 millions de francs). Au final, le H-2A (version
initiale) coutera moitie moins cher que le H-2, soit 85 M$ (425 millions de
francs). Le calendrier actuel prevoit l'unique lancement d'un H-2 ameliore
en aout 1999, suivi du premier tir du nouvel H-2A en fevrier 2000. Pour ce
vol inaugural, la NASDA lancerait le satellite experimental europeen de
telecommunications Artemis. Bien qu'apres l'echec du premier vol d'Ariane 5,
on se serait attendu a ce que l'ESA ne renouvelle pas l'experience de
confier un precieux satellite a une fusee prototype, fut-elle etrangere !

 Nouveaux projets chinois Parmi les nouveaux projets chinois presentes au
congres, il y a un petit satellite de 250 kg d'imagerie optique a haute
resolution (1,5 m) de la Societe astronautique de Chine et de l'institut de
technologie de Harbin, ainsi que deux microsatellites de 50 kg pour la
collecte de donnees seismiques provenant des 480 stations reparties sur le
territoire du pays. La Chine etudie egalement un petit lanceur pouvant
emporter 250 kg en orbite basse. Cette fusee, encore a l'etude, aurait deux
etages a ergols liquides et un troisieme a poudre et elle peserait 22,3 t.

La Chine a aussi inclus les vols habites dans son plan a long terme de 1992.
Elle dispose pour cela du lanceur LM-2E capable de placer 9,2 t en orbite
basse et de son experience avec les capsules recuperables FSW. Elle pourrait
donc envoyer un homme en orbite, mais une telle operation n'est pas encore a
l'ordre du jour. Dans l'immediat, elle vient de signer un accord avec les
Etats-Unis pour embarquer des experiences scientifiques a bord de la navette
Discovery en mai 1998, puis sur la station orbitale internationale Alpha en
2001.

Aujourd'hui, I'industrie spatiale chinoise s'ouvre donc a l'Occident et
devoile son importance: la China Aerospace Corporation (CASC) fondee en juin
1993 pour regrouper l'industrie spatiale chinoise emploie actuellement
250.000 personnes. La CASC dispose d'une importante organisation. Le centre
le plus ancien est l'Academie chinoise de technologie des fusees (CALT) de
Pekin, qui regroupe treize instituts et sept usines avec un total de 27.000
employes. Le second, I'Academie de technologie des vols spatiaux (SAST) de
Shanghai, compte dix-sept instituts et onze usines avec au total 30.000
personnes. Ces centres sont en competition dans les lanceurs. Par ailleurs,
I'Academie de technologie spatiale (CAST) de Pekin s'occupe de la
realisation des satellites. Elle a plus de 10.000 employes dans quatorze
instituts et usines. Quant aux moteurs a poudre, ils sont le fruit de
l'Academie nø4 de la CASC. Ce tissu industriel devrait permettre a la Chine
de repondre a ses besoins futurs.

Christian Lardier, Air & Cosmos


UNE SONDE EUROPEENNE AU POLE SUD LUNAIRE EN 2001
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Le Hollandais Wubbo Ockels, ex astronaute europeen de l'ESA, a lance, au
congres de Pakin, I'idee d'un projet original de sonde lunaire EuroMoon 2000
qui se poserait au printemps 2001 sur la rive Ouest d'un cratere situe
exactement au pole Sud de la Lune. Cet endroit a en effet la particularite
d'etre eclaire en permanence par le Soleil. C'est en outre une region
interessante car elle pourrait renfermer en son sein les restes d'une comete
qui serait tombee sur la Lune il y a plusieurs millions d'annees. Ce qui
expliquerait la presence de "mascons" (concentrations de masses) exactement
a cet endroit.

Selon Wubbo Ockels, ce projet a le soutien de I'ESA qui avait deja elabore
un programme lunaire en 1994. Lequel prevoyait qu'une sonde ELSPEX-2000
(European Lunar South Pole Expedition) se pose sur la Lune a l'ete 2001.
EuroMoon 2000 reprendrait ce concept en utilisant tout le materiel
disponible "sur etagere". L'engin spatial comprendrait une sonde orbitale,
(orbiter), une sonde d'atterrissage (Lander) et un petit sub-satellite de 5
kg qui s'eloignerait de quelques centaines de metre de l'Orbiter. Ceci, afin
d'observer les fluctuations du champ de gravite lunaire revelees par les
deviations d'orbite des deux satellites relies par telemetrie-laser.

Wubbo Ockels a deja rencontre le parlement europeen et de nombreux
industriels (Dasa, Matra, Alenia, Contraves, etc.). Selon lui, il faudrait
constituer un partenariat entre la Communaute europeenne, 1'ESA, les
industriels et les universites pour financer ce projet dont le cout reste a
preciser . Selon lui, les institutions pourraient contribuer jusqu'a 100 MUC
(650 millions de francs).

Dasa aurait aussi un projet identique en cooperation avec la firme russe
Lavotchkine, finance par la dette des Russes. Selon W. Ockels, le projet
EuroMoon 2000 aiderait a l'unification de l'Europe, motiverait de nouveaux
talents, stimulerait l'innovation, contribuerait a l'etude de la Lune, et
permettrait de faire une demonstration des capacites europeennes.


L'ESA CHERCHE 1,8 MILLIARD DE FRANCS POUR ARIANE 5
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L'ESA n'a toujours pas trouve les 1872 millions de francs (francais) du plan
d'action destine a corriger les defauts d'Ariane 5. Il est envisage de
recuperer 325 millions de francs sur le prix d'Ariane 503, 221 millions sur
son passager commercial, 260 millions sur le programme complementaire, 416
millions sur les travaux prevus a Kourou pour passer de cinq a huit
lancements par an et 650 millions par des economies internes. Ce sujet etait
a l'ordre du jour du conseil de l'Agence des 24 et 25 octobre. Mais compte
tenu qu'il induit des notions de retours industriels, les decisions ont ete
reportees. Le prochain conseil ministeriel absorbant le "juste retour" est
prevu au printemps 1997.


PRIORITE FRANCAISE AUX SATELLITES MILITAIRES
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S'exprimant le octobre devant commission de defense de l'Assemblee
nationale, le general Jean-Philippe Douin, chef d'Etat-major des armees, et
Jean-Yves Helmer, delegue general pour l'armement, ont reaffirme le
"caractere strategique" des programmes de satellites militaires Helios 2 et
Horus contenus dans le projet de loi de finances pour 1997. "La realisation
d'Helios 2, qui devrait etre engagee en principe avec l'Allemagne,
mobilisera plus d'un milliard de francs. Les etudes de faisabilite du
satellite Horus seront lancees des que l'accord en cours de negociation avec
l'Allemagne sera conclu et les premieres etudes du systeme Syracuse III
debuteront l'annee prochaine."

Ayant rappele les incertitudes liees a l'attitude de notre partenaire
d'outre-Rhin, le general Douin a repondu aux interrogations des
parlementaires et du rapporteur de la commission, Jean-Michel Boucheron,
inquiets "de la crise grave" que traverse la cooperation franco-allemande en
matiere d'armements. "L'absence de reponse ferme de la part de l'Allemagne
au 1er octobre dernier n'a pas permis de lancer la procedure d'appels
d'offres pour le satellite Helios 2. 

Une reponse definitive est maintenant attendue avant le prochain sommet
franco-allemand en decembre". Toutefois, a estime le chef d'Etat-major
francais, "il semble que nos partenaires allemands soient disposes a
s'engager dans les projets spatiaux, mais en demandant un decalage sur
certains programmes. Ce retard supposerait, soit que le satellite Helios 1
demeure plus longtemps en service, soit que la France compense le retrait de
l'Allemagne tout en restant au sein de l'enveloppe de programmation
militaire". L'hypothese d'un renoncement allemand a conduit le general Douin
a preciser qu'en pareil cas "il conviendrait de decaler au-dela de 2005 le
projet de satellite radar Horus mais de maintenir le calendrier des
satellites de reconnaissance Helios 2 en raison de leur interet operationnel
(possibilites d'observations nocturnes) que la crise irakienne a recemment
confirme".

En echo a ces propos, Jean-Yves Helmer a pour sa part estime que "la
cooperation franco-allemande evolue dans un contexte marque par les
incertitude budgetaires". Cependant, "en ce qui concerne les programmes
strategiques fondamentaux que sont Helios 2 et Horus, meme si certains
Allemands n'y sont pas favorables, la France a recu des assurances formelles
des plus hautes autorites politiques allemandes", a conclu le delegue
general pour l'armement.

Bernard BOMBEAU 


BOUCLIER THERMIQUE POUR SONDE MARTIENNE
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Dassault Aviation et Dasa-Dornier ont, a la demande de l'Agence spatiale
europeenne (ESA), demontre conjointement la faisabilite d'un concept de
bouclier thermique semi-integre. L'originalite du concept reside notamment
dans le choix des materiaux, qui permettent des gains de masse significatifs
par rapport aux solutions classiques. Ainsi, le bouclier thermique est
constitue d'une partie centrale en carbone et resine bismaleimide (BMI)
revetue d'un ablatif leger et d'une partie externe (le decelerateur
aerodynamique) en carbone-carbure de silicium (C-SiC) resistant aux
temperatures elevees. La faisabilite du concept a ete verifiee a partir d'un
demonstrateur a echelle reduite a un tiers. Le bouclier thermique a subi
avec succes un essai acoustique dans les locaux d'Intespace a Toulouse, un
essai statique en pression chez Dornier a Friedrichshafen, en Allemagne,
ainsi qu'un essai de choc thermique dans le four solaire d'Almeria en Espagne.


CONSTELLATION
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Alcatel a remporte le contrat concernant la fourniture des vingt-quatre
satellites de la constellation Starsys-GE Americom. Une commande qui vient
renforcer la position du groupe de telecommunications, dont les activites
spatiales generent un chiffre d'affaires de 3,6 milliards de francs. 


JAPON
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Le H 2A se prepare au commerce. La societe americaine Hughes negocie avec le
consortium japonais Rocket Systems la fourniture "d'au moins dix lancements
a l'aide de la nouvelle fusee H 2A de destinee commerciale. Le contrat de
plus de 100 milliards de yens (soit 4,6 milliards de francs) pourrait etre
signe alors que la Nasda et Mitsubishi mettent au point les moteurs qui
equiperont cette version amelioree du vehicule H-2 dont le cout reste encore
deux fois plus eleve que celui d'une Atlas 2 ou d'une Ariane 4. L'objectif
du programme H-2A est de ramener le prix du lancement de 880 millions de
francs avec le H-2 a 395 millions de francs. Les premiers essais du
propulseur a oxygene et hydrogene liquides ont ete conduits en mai et juin 1996.


ALLO, VENUS ? 
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L'antenne de 300 m d'Arecibo (Porto-Rico) opere desormais avec de nouveaux
instruments et miroirs focaux qui la rendent dix fois plus sensible et lui
permettraient, par exemple, de detecter l'appel d'un telephone cellulaire
emis depuis la planete Venus.


NOUVEAU SATELLITE CHINOIS
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La Chine a lance avec succes le 20 octobre un nouveau satellite recuperable
FSW-2-3 au moyen d'une fusee LM-2D depuis le champ de tir de Jiuquan. C'est
le quatrieme lancement chinois de l'annee. Quinze satellites FSW avaient ete
lances par des fusees LM-2C depuis 1974, dont dix de 1,8 t et cinq de 2,1 t.
Puis trois satellites FSW-2 de 2,6 t ont ete lances au rythme d'un tir tous
les deux ans depuis aout 1992. Ces engins sont dotes de cameras pour des
missions civiles et militaires d'observation de la Terre.


START SERA LANCE DU CANADA
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Un accord a ete signe entre STC Komplex (Institut de thermotechnique de
Moscou) et Akjuit Aerospace Inc. pour le lancement de satellites avec la
fusee russe Start depuis le nouveau centre de tir de SpacePort Canada a
Churchill (Manitoba). Ainsi, STC Komplex a enfin reussi a trouver un
debouche a son lanceur derive du missile SS-25 Topol. Des negociations sont
egalement en cours avec les Etats-Unis pour la base de Kodiak Island
(Alaska), la Norvege pour la base d'Andoya, le Bresil pour la base
d'Alcantara et l'Australie.


MANIFESTE DU LANCEUR ATLAS-2
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International Launch Services a presente son calendrier des tirs jusqu'a la
fin 1997. Avec Atlas, il prevoit le lancement des satellites Hot Bird-2 le
13 novembre, Inmarsat-3F3 en decembre, JCSat-4 en janvier, Tempo-1B en
fevrier, GOES-K en avril, Superbird-C en juin, Galaxy-81 en aout, Echostar-3
en septembre, DSCS-3 en octobre et Eutelsat-3F1 en decembre. En outre, avec
Proton, il prevoit le lancement des satellites Tempo1A en decembre,
PanAmSat-5 et Astra-1G entre avril et juin, Telstar-S entre juillet et
septembre, Sky-1 de MCI et Asiasat-3 entre octobre et decembre 1997.


METEOSAT DE SECONDE GENERATION
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L'ESA et Eumetsat ont signe l'accord pour les deux satellites
meteorologiques de seconde generation MSG-2 et MSG-3. MSG-1, en cours de
realisation, doit etre lance en 2000, tandis que les deux nouveaux
satellites devront etre lances en 2002 et 2007. Les trois satellites seront
realises par Aerospatiale pour 601,4 M. Ecus (4milliards de francs).
Eumetsat lancera et exploitera les trois satellites qui fourniront des
donnees jusqu'en 2012.


PREMIERS LANCEMENTS DU MED-LITE
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Le lanceur Med-Lite (Delta-7325) de McDonnell Douglas lancera les satellites
Fuse, Deep Space-1, Mars Lander et Mars Orbiter en 1998, puis le satellite
Stardust en 1999. Au-dela de ces cinq contrats fermes, McDD a encore neuf
options de la NASA pour des lancements jusqu'en 2004. 


SUR LE WEB
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Les dernieres images obtenues au moyen du Space Telescope Hubble,
regulierement annoncees par les communiques de la Nasa, sont 
maintenant accessibles sur le site Web de Space News, a la nouvelle 
page "images du Ciel".

Afin d'eviter de trop longs telechargements, elles sont presentees en 
trois formats. Un format reduit a 200 pixels horizontaux parait sur la
page et vous permet une appreciation. Les deux autres sont proposes en
telechargement, avec mention du volume en K-octets: le format initial
(tel que la Nasa les communique), et un format reduit d'environ 50% a 
taux de compression plus eleve (variant d'une image a l'autre afin de 
ne pas perdre trop de resolution). Il s'agit d'images Jpg.

Une autre page a ete inauguree: "carnet d'adresses" reprend les references
postales des firmes et societes travaillant pour l'Espace ou l'exploitation
commerciale de l'Espace.


COURRIER & ANNONCES
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From: Christophe Demeautis <Sky.Walker@wanadoo.fr>

Un mot pour les utilisateurs du logiciel GUIDE version 5.0, il existe une
page web pour differentes mise a jour du logiciel, c'est a l'adresse 
suivante :

http://www.biddeford.com/~pluto/index.htm

Pour ceux que ca interesse, je vend une lame de fermeture de diametre 250mm
traite anti reflet des 2 faces perce d'un trou central... faire offres...

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From: Alain Melancon <Alain.Melancon@space.gc.ca>

>Bonjour,

>Une petite erreur s'est produite dans le numero 109 de Space News InNet 
>dans la section News International:

>"Alenia Spazio, Boeing, Mitsubishi Heavy Industries et Star Aerospace 
>signent un accord afin d'industrialiser les activites relatives a la 
>station spatiale internationale Alpha."

>L'on aurait du lire "Spar Aerospace" et non "Star Aerospace"... si vous 
>faites vraiement mention de la firme Canadienne.

... Et moi je devrais retourner apprendre a lire ! Mes culpa...


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